Tech-Sniper

Les élus communistes de la ville de Paris demandent la suspension du marché Wifi qui vient juste d'être signé entre la municipalité et Alcatel Lucent / SFR. 

Les élus souhaitent ainsi faire plier la direction d'Alcatel Lucent afin de geler le plan social en cours. 

Les Bolcheviques Parisiens ont de pertinentes idées, des positions constructives et judicieuses ! Ca va peser dans la balance, c’est indéniable ! 

Pourquoi ne pas demander aux municipalités de ne pas choisir Alcatel pour le renouvellement de leurs vieux PABX et de prendre de l’Aastra Matra, ou pire migrer chez Cisco le géant US… le grand satan.

Ou bien, pourquoi ne pas exiger des opérateurs Français de couper leurs équipements réseaux Alcatel ou Lucent, ça serait rigolo.

Bon fini de rire les amis, retournez siéger au conseil municipal encore quelques mois; la récréation est terminée.

Voilà deux jours que je m'arrache les cheveux à tenter de synchroniser mon lecteur GPS Mio C250 avec mon PC. De longues heures à parcourir les FAQ, courir les forums, installer/désinstaller logiciels et drivers, débrancher/rebrancher le GPS… pour enfin découvrir que MioTransfer n’est tout simplement pas compatible avec Vista.

Voilà l’erreur : avoir installé Vista. Le GPS n’est qu’un périphérique de plus qui ne fonctionne pas ! Il vient compléter la liste d’applications et de matériels non compatibles « Vista ».

Alors je pointe du doigt Microsoft qui lance un OS sans avoir blindé son écosystème de partenaires pour que ceux-ci mettent à niveau leurs applis.

Et je souhaiterais donner un bon coup de pied au cul de Mio qui, bien que Vista soit depuis longtemps annoncé, n’est pas foutu de mettre en ligne les bons drivers sur son site.

Quant à MioSync, le logiciel de synchronisation des radars, il vient tout juste d’être adapté pour le Mio C250… après plus de 4 mois de mise sur le marché de l’appareil.

A jeter un coup d’œil sur les forums, je ne suis pas le seul à me taper la tête contre mon clavier d’ordinateurs.

Regardez-bien autour de vous, ceux qui ont les marques des touches sur le front, sont tous des utilisateurs de Mio ou… de Vista !

Plug & Play vous avez dit ?

Avez-vous vu la dernière publicité pour SFR ? A la première vision et surtout à la première écoute, j’ai cru entendre quelques notes de musique des beatles. L’univers fantasmagorique de Sergent Pepper m’emmène irrémédiablement dans la perfide Albion.

Naturellement, je pense immédiatement à une incitation à prendre l’Eurostar. Que nenni, les meilleurs yeux arriveront à décrypter les différents slogans, regardons le téléphone, vivons le mobile. L’influence vodafonienne a encore frappé, elle n’est pas des plus heureuses. Ce qui inquiète le plus, c'est de savoir combien cette campagne de publicité a couté.

Mais qu’arrive-t-il au câblo-opérateur ?

Depuis plusieurs mois, la qualité des services qu’il vend se détériore. Résultat : les plaintes des clients s’accumulent. Tant et si bien que la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a décidé de surveiller Numericable-Noos de près, quitte à utiliser des méthodes «répressives».

Elle exige que l’opérateur se concentre sur les quatre points suivants :

- la qualité et la performance du service technique,

- la facturation et la gestion des dépôts de garanties,

- les difficultés de traitement des réclamations et des demandes de résiliation,

- la difficulté à joindre un interlocuteur.

Pour sa défense, l’opérateur invoque le rapatriement de certains de ses systèmes informatiques des Pays-Bas vers la France, la modernisation de son réseau et la réorganisation de ses centres d’appels.

Au passage, le service client téléphonique est facturé 0,34€ la minute, dès que la plate-forme décroche. Là plusieurs scénarii sont possibles : soit vous attendez jusqu’à ce que la crampe au cou ou au poignet soit si insupportable que vous raccrochez, soit la plate-forme vous raccroche au nez au bout de quelques minutes (quelle délicatesse !), soit vous avez la chance de tomber sur un(e) assistant(e) qui vous indique la démarche à suivre.

Quoi qu’il en soit, ces problèmes n’empêchent pas Numericable-Noos de mener une campagne publicitaire tambours battants, dans le métro, à la radio, dans les magazines,…

Il promet de revenir à une situation «normale» d’ici à la fin du mois de mars. Le rendez-vous est pris !

Neuf Cegetel vient de racheter Erenis, un opérateur Parisien de fibre optique.

La course au « tout fibre » s’accélère.
Jean-Michel Billaut, le grand gourou de la fibre, ex de l’Atelier BNP Paribas, doit se frotter les mains.
Il y a 8 ans, il prônait le 100 Mbps partout et évangélisait les foules.
Aujourd’hui, Free, Neuf Cegetel et Orange suivent la bonne parole.
Au point qu’il semble désormais acquis qu’il n’y a pas de salut en dehors de la fibre.
Tout le monde se lance à cœur et à corps perdus dans la pensée unique du « tout fibre ».
Les média relayent l’info. C’est génial, c’est énorme, c’est fantasmagorique…les superlatifs pleuvent !

C’est un peu vite oublier que :
- Les plans fibres s’étalent souvent sur 20 ans,
- Que les déploiements visent en priorité les grandes agglomérations, aux égouts accessibles,
- Que couvrir toute la France coûtera une fortune, ce n’est pas l’objectif,
- Que les services restent encore à inventer : du 100 Mbps chez soi pourquoi faire ?
- Que d’autres technologies, moins coûteuses, sont bizarrement écartées (FTTC, VDSL…)

L’euphorie est telle qu’elle paraît irréelle.
Une nouvelle bulle est en train de naître.
Une fuite en avant aux résultats hasardeux et probablement catastrophiques.

Il faut de la fibre oui, mais pas à n’importe quel prix et pas n’importe où…

Les opérateurs IP Centrex poussent comme des champignons.
Ils disposent parfois de leurs propres technologies, mais passent souvent par des acteurs en marque blanche comme B3G ou Galop Telecom.

Cependant, on ne s'improvise pas opérateur.
En choisissant de petits acteurs aux tarifs alléchants, vous ouvrez la boite de pandore.
Les déboires commencent : problèmes de QoS, coupures, erreurs de facturation, matériels défaillants, faxs qui ne fonctionnent pas, service clients absent...

Bref, mieux vaut parfois s'abstenir et payer plus cher que de choisir une offre peu pérenne.

A bon entendeur...
 

Sur le 3GSM Congres à Barcelone, la rumeur enflait : le Blackberry est voué à une mort certaine.

Pourquoi ? Après Vodafone, ce serait au tour d'Orange de vouloir rationnaliser le nombre d'OS dans la gamme de ses terminaux commercialisés.

Les gagnants : Linux, Windows Mobile et Symbian

A moins que Blackberry, à l'instar de Palm, ne choisissent de migrer vers l'OS Windows Mobile.

Une hérésie !

Il faut dire que depuis de longs mois, RIM a du mal à trouver un second souffle.

Certes, l'outil est performant et robuste. Certes, l'application push-mail est efficace. Certes, l'OS est stable et rapide. Mais après ? Quelle sera la prochaine étape tant au niveau du terminal que de l'OS ?

RIM a du mal à s'imposer sur les applications métiers. Il met à chaque fois en avant son unique grande référence chez BNP Paribas. Mais il n'a pas su créer un ecosystème de partenaires, comme a pu le construire Microsoft.

Quant au Pearl, RIM perd son âme à vouloir approcher le marché grand public sans avoir le savoir faire ou le talent d'un Samsung.

Difficile de trouver un relais de croissance, n'est ce pas ?

Les équipementiers leaders, irrités par ce concurrent gênant, veulent la peau de Blackberry, et ils sont en passe de l'avoir...